Nous approchons d’Imbolc, qui marque traditionnellement dans les cultures celtes, la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps – à mi-chemin entre le solstice d’hiver et celui du printemps.
Il est associé au feu, à la chaleur (chandeleur).
En effet, on voit de nombreuses plantes revenir doucement à la vie, dans un mouvement parfois imperceptible.
Mais ce qui me frappe en particulier – au delà de la tradition – c’est ce moment liminal dans la Nature où l’on observe cette danse, cette relation intime entre la vie et la mort.
La fin et le (re)nouveau.On retrouve sur les plantes à la fois des parties de plantes mortes – par le gel ou par cycle naturel – et les nouvelles pousses vertes qui émergent timidement.
La fin d’un cycle & le début d’un autre. Intérieurement, on fini de lâcher ce que l’on veut laisser derrière nous, la fin du dénuement initié à Samhain (31 Octobre). µ
Et on laisse petit à petit l’énergie de ce qui est nouveau, de ce qui veut émerger, prendre vie, prendre forme.
C’est le moment de semer nos graines intérieures (et pour ceux qui sont plus au Sud, les graines du jardin pourront aussi bientôt être semées).
Ca ne fait pas forcément de jolies photos – alors je vous laisse avec un calendula qui n’a cessé de partager sa lumière malgré l’hiver.
Et dans la vie non plus cette transition entre la fin d’un cycle et le début du (re)nouveau n’est pas toujours des plus élégante:)
Surtout si l’on résiste, si l’on ne veut pas laisser s’échapper ce qui appartient au passé, il est difficile de laisser la place à ce qui vient ensuite…
Si l’on écoute attentivement, la Nature nous murmure des sagesses ancestrales qui reflètent nos cycles intérieurs.
Comme le dit un principe alchimique: ce qui est en haut et en bas, et ce qui est à l’extérieur est à l’intérieur. Le macrocosme reflète le microcosme et vice-versa:)Belle transition à vous:)